Un cousin ? |
3 mai 2016
Évidemment une mauvaise nuit. Trop d'excitation. Un dernier café avec mes amis dans le bistrot de mon village et c'est le vrai départ. Euphorie et exaltation vite calmées par ce vent du nord glacé qui nous perturbe depuis 15 jours. Il s'infiltre dans mes vêtements et rapidement je suis transi de froid. Le problème c'est que c'est bien un vent du nord qui me gène et que moi justement, c'est au nord que je vais. Ça promet !
Je prends la route par Amiens et Saint Quentin (la route de la betterave) pour me rendre à Avesne sur Helpe et Maubeuge. En passant une pensée pour mon père, allumé par un Stuka et grièvement blessé en 40 quelque part autour d'Amiens alors qu'il commandait une batterie d'artillerie.
Victime civile de la guerre |
La tombe de Zelmire |
La région d'Avesne sur Helpe est le berceau de la famille Vandermarcq dont un certain Victor est venu s'installer à Rochefort en Vendée vers la fin du 18e siècle. Un de ses fils fit souche en Limousin par mariage avec une jeune femme Alluaud dont la famille était impliquée dans l’industrie de la porcelaine. Le nom de jeune fille de ma mère (une sainte femme s'il en fut !) était justement Vandermarcq.
N'ayant pu contacter à temps l'un ou l'autre de mes lointains cousins, je me suis mis à la recherche des tombes dans les cimetières du secteur. Pas trés gai comme aprés-midi mais au moins les défunts ne pourront pas se défiler de ma visite, eux ! Avesne sur Helpe, Saint Aubin, Limont-Fontaine, Cartignies, autant de villages où la famille Vandermarcq était très implantée.
Je remarque sur une stèle le prénom rarissime d'un certain Zelmire Vandermarcq. Puis plus loin la tombe de sa femme. Je pense que le ménage ne marchait pas très bien et leur vie dans le foyer était un cauchemar. En conséquence l'idée de partager le même logement pour l'éternité leur a été totalement insupportable. Je raconte vraiment n'importe quoi !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire