Pour commencer un énorme clash avec le guide qui perd les pédales au poste frontière pourtant un des plus rapides et faciles depuis notre départ du Caire. Inadmissible. Il pourrait y avoir des conséquences . Nous verrons bien. Depuis que je fais des projets pour traverser l'Afrique c'est à dire depuis 2009, l'Afrique est vraiment un test des capacités de chacun à gérer fatigue et stress, comme de détecter fragilités et faiblesses. Combien de complications entre les participants ou entre les participants et les organisateurs ! Il y a même une expédition dont je ne faisais pas parti que s'est arrêtée à mi-chemin tellement l'ambiance était mauvaise, chacun rentrant chez lui fâché.
Le lac est magnifique, dommage que pour les 2 premières nuits l'hébergement ne fut pas à la hauteur du panorama. Un australien ne supporte pas le camp et le quitte . Nous le retrouverons plusieurs jours plus tard. Par contre par la suite au Lodge de Ngala Bay c'est du 20/20, vue exceptionnelle sur le lac, accueil formidable par nos hotes Sandy et Chris, bar bien achalandé etc... Quelques photos de ce pays magnifiques.
Les routes sont dans un état moyen mais roulante, très peu de voitures, très peu de motos, tout le monde est à pied ou à vélo. Malgré un terre très riche, de l'eau en abondance, le Malawi est un des pays les plus pauvres d'Afrique. L'agriculture se fait à la main, aucune mécanisation. Une femme sur deux porte un enfant enroulé dans un tissu dans son dos, l'autre moitié est enceinte. Mais l'accueil de la population avec ce qu'il faut de réserve est incomparable. Les gens sont adorables. Les contacts faciles et très gais , on rigole beaucoup. Partout des sourires authentiques et chaleureux.
Arrêt déjeuner dans un petit village. Mon camarade Craig, me rejoint et nous commençons à faire les idiots sous les hurlements de rire des villageois. Jamais je n'aurai pu imaginer dans mes rêves les plus fous, qu'un jour, dans la rue principale d'un petit village du Malawi, je poursuivrai un officier à la retraite du New York Police Department avec un balais. J'en ai encore des crampes aux zygomatiques tellement j'ai ri.
Finalement nous n'y avons pas fait étape ! |
Et toujours le charbon de bois en vente au bord des routes |
Arrêt d'une journée à Ilongwe, capitale du Malawi, d'où je vous envoie ces dernières nouvelles, pour obtenir nos visas à l'ambassade du Mozambique.
10 Mars Ilongwee vers Tete (Mozambique)
Départ pour le Mozambique, bien triste de quitter le Malawi aussi vite. Malawi, si petit, si pauvre, si attachant, si beau, gardera une place à part dans ma mémoire.
Mozambique
Passage de frontière sans grande difficulté malgré un petit problème avec les douanes concernant les documents pour les motos. Rien de grave, après quelques palabres, tout fini par s'arranger. Ce poste frontière, c'est la cohue, une foule de badauds, d'enfants, de changeurs d'argent avec les troupeaux de vaches qui se baladent au milieu du poste frontière. Du grand guignol!
11 Mars Tete/Mozambique vers Harare/Zimbabwe
En quittant Tete, un pont m’emmène de l'autre côté du Zambèze. Là encore, il faut me pincer pour être sur que c'est bien moi qui suis là avec ma moto en train de traverser ce fleuve. Il y a quelques mois cela m'aurait paru tellement farfelu que si l'on m'avait dit que bientôt je serais sur le bord de ce grand fleuve. Avec le Zambèze, le Nil et le Mississippi, cette année aura été une grande année fluviale!
A partir de Tete je quitte l'axe Nord Sud que je suis depuis pratiquement le Cap Nord en Norvège, pour prendre la direction du sud ouest et après Harare carrément vers l'ouest en direction de l'Atlantique que j’atteindrai en Namibie.
Halte dans un village au bord de la route avec comme d'habitude la foule qui entoure la moto et propose des fruits, mangues, bananes, pastèques et légumes. L'ambiance est à la gaieté, sa rigole beaucoup même si dans le regard de cette femme on distingue un voile de folie. On a le sentiment que tout peut déborder rapidement et j'écourte les festivités et file rapidos.
Arrivée au passage de frontière côté Mozambique, toujours la même pagaille que la veille pour y rentrer. En longeant l'énorme file de camion qui attendent les formalités douanières, j’aperçois à 100 m sur la droite la moto d'un de mes camarades tranquillement garée et je décide d'aller la rejoindre. Je suis à 20 km/h quand soudain me déboule sous le nez par la gauche, de derrière un camion un jeune en vélo. Par miracle, j'arrive à l'éviter mais dans l'affaire je chute lourdement avec ma moto. Bonne douleur dans le bras bien amortie par la protection de ma veste et dans le dos. Difficulté pour respirer douleur dans le dos et au niveau du sternum, je fais immédiatement mon diagnostique, une surement, peut être 2 cotes cassées.
Dans ce genre de situation les africains se rangent tout de suite derrière leur compatriote et commencent à rouscailler. Mes amis interviennent tout de suite pour désamorcer une situation potentiellement dangereuse. D'autres relèvent ma moto qui n'a rien de grave. Les africains n'ont rien à faire de savoir qui est en tort ou qui ne l'est pas, il s'agit d'un riche étranger avec sa belle et puissante moto, et la règle du jeu est de faire monter la tension à son paroxysme pour faire casquer l'étranger le plus possible. Je fais un peu de cinéma en restant étendu sur le sol. Finalement tout se calme. Bien sonné je passe la frontière et roule 300 km pour atteindre Harare. Le problème avec les côtes c'est la douleur. Il est donc inutile que j'aille à l’hôpital, j'ai ce qu'il faut de médicaments pour gérer ce problème.
Mozambique
Passage de frontière sans grande difficulté malgré un petit problème avec les douanes concernant les documents pour les motos. Rien de grave, après quelques palabres, tout fini par s'arranger. Ce poste frontière, c'est la cohue, une foule de badauds, d'enfants, de changeurs d'argent avec les troupeaux de vaches qui se baladent au milieu du poste frontière. Du grand guignol!
La route vers Tete est magnifique malgré les orages que je traverse avec mes équipements pluie super efficaces.
11 Mars Tete/Mozambique vers Harare/Zimbabwe
En quittant Tete, un pont m’emmène de l'autre côté du Zambèze. Là encore, il faut me pincer pour être sur que c'est bien moi qui suis là avec ma moto en train de traverser ce fleuve. Il y a quelques mois cela m'aurait paru tellement farfelu que si l'on m'avait dit que bientôt je serais sur le bord de ce grand fleuve. Avec le Zambèze, le Nil et le Mississippi, cette année aura été une grande année fluviale!
A partir de Tete je quitte l'axe Nord Sud que je suis depuis pratiquement le Cap Nord en Norvège, pour prendre la direction du sud ouest et après Harare carrément vers l'ouest en direction de l'Atlantique que j’atteindrai en Namibie.
Halte dans un village au bord de la route avec comme d'habitude la foule qui entoure la moto et propose des fruits, mangues, bananes, pastèques et légumes. L'ambiance est à la gaieté, sa rigole beaucoup même si dans le regard de cette femme on distingue un voile de folie. On a le sentiment que tout peut déborder rapidement et j'écourte les festivités et file rapidos.
Arrivée au passage de frontière côté Mozambique, toujours la même pagaille que la veille pour y rentrer. En longeant l'énorme file de camion qui attendent les formalités douanières, j’aperçois à 100 m sur la droite la moto d'un de mes camarades tranquillement garée et je décide d'aller la rejoindre. Je suis à 20 km/h quand soudain me déboule sous le nez par la gauche, de derrière un camion un jeune en vélo. Par miracle, j'arrive à l'éviter mais dans l'affaire je chute lourdement avec ma moto. Bonne douleur dans le bras bien amortie par la protection de ma veste et dans le dos. Difficulté pour respirer douleur dans le dos et au niveau du sternum, je fais immédiatement mon diagnostique, une surement, peut être 2 cotes cassées.
Dans ce genre de situation les africains se rangent tout de suite derrière leur compatriote et commencent à rouscailler. Mes amis interviennent tout de suite pour désamorcer une situation potentiellement dangereuse. D'autres relèvent ma moto qui n'a rien de grave. Les africains n'ont rien à faire de savoir qui est en tort ou qui ne l'est pas, il s'agit d'un riche étranger avec sa belle et puissante moto, et la règle du jeu est de faire monter la tension à son paroxysme pour faire casquer l'étranger le plus possible. Je fais un peu de cinéma en restant étendu sur le sol. Finalement tout se calme. Bien sonné je passe la frontière et roule 300 km pour atteindre Harare. Le problème avec les côtes c'est la douleur. Il est donc inutile que j'aille à l’hôpital, j'ai ce qu'il faut de médicaments pour gérer ce problème.
Touché mais pas coulé, j'irai jusqu'au bout de ce voyage.
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